Le Togo augmente de près de la moitié sa prodution d’électricité

Le Togo a mis en marche une deuxième centrale thermique le 26 avril. Cette nouvelle centrale installée dans la zone portuaire de Lomé va permettre la production d’énergie additionnelle. Même si ce n’est pas tout de suite, l’un des objectifs visés est de réduire à moyen terme les montants des factures des abonnés au réseau électrique.

D’un coût global de 85 milliards de francs CFA, soit un peu plus 123 millions d’euros, selon le directeur de « Kékéli Efficient Power », Mansour Touré-Tia, le financement de ce projet a été réalisé de façon très particulière. « Eranove, Kifema Capital : 75% de Kékéli, les deux actionnaires ont apporté 20% du coût de l’investissement. Et les 80% ont été levés auprès d’institutions sous-régionales, qui ont été conduites par la BOAD, Banque ouest-africaine de développement, et Oragroup. Ils ont joué le rôle d’arrangeurs. Et on a levé du crédit auprès des banques locales », explique Mansour Touré-Tia.

Pour une énergie abordable et fiable

D’une puissance de 65 MW, la mise en opération de la première tranche est celle de la turbine à gaz : elle fournira 47 MW et une deuxième tranche de 18 MW en cycle vapeur attendue d’ici à la fin de l’année 2021. La centrale Kékéli devrait en fait permettre la production d’une énergie additionnelle et la fourniture d’une énergie abordable et fiable.

Pour l’instant, elle n’aura pas d’effet sur le coût auprès des consommateurs d’après Abdoulaye Abbas, le directeur des énergies à la compagnie d’énergie électrique du Togo. « De manière générale, ce coût n’est pas tout à fait perceptible, parce que la qualité que nous avons imposée à cette centrale ne permet pas de parler de baisse des coûts pour le moment. Mais à l’avenir, avec la deuxième tranche qui va être enclenchée, celle de la turbine à vapeur, la performance permettra d’apprécier le coût de la fourniture », explique-t-il.   

Plus protectrice de l’environnement avec moins de production de gaz carbonique dans l’atmosphère, la centrale « Kékéli Efficient Power » porte la capacité de production propre du Togo à un peu plus de 200 MW contre une demande nationale estimée de 230 MW estimée en 2019.

Source: https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-%C3%A9conomie/20210513-le-togo-augmente-de-pr%C3%A8s-de-la-moiti%C3%A9-sa-prodution-d-%C3%A9lectricit%C3%A9

5 bonnes raisons de digitaliser la gestion des stocks

L’émergence de la numérisation et de l’omnicanal dans le commerce de détail et les chaînes d’approvisionnement a rendu la numérisation de la gestion des stocks essentielle pour satisfaire vos clients. La gestion numérique des stocks peut non seulement améliorer l’efficacité des clients, mais également augmenter l’efficacité des employés.

Vous hésitez encore à digitaliser votre gestion des stocks ? Laissez-nous vous présenter 5 raisons de ne plus hésiter !

1.    Améliorer votre productivité

Le logiciel de gestion des stocks vous permet de planifier, programmer et gérer toutes les activités qui se déroulent dans l’entrepôt. Il vous permet de rationaliser le processus tout en l’optimisant, vous permettant d’économiser du temps et de l’argent sur les opérations d’entreposage.

Grâce à un outil digitalisé de gestion des stocks, vous serez toujours en capacité d’honorer vos commandes : fini les ruptures de stock alors qu’il vous reste des commandes à traiter !

Vos opérations deviennent plus rapides et fiables, dans un objectif de satisfaction et de fidélisation de vos clients.

2.    Utiliser une solution complète de la réception à la livraison de vos produits

La digitalisation de la gestion des stocks passe également par une traçabilité totale de tous les produits et opérations (notamment les commandes clients et fournisseurs). Le processus de réception, de préparation et d’expédition des commandes est entièrement numérique, ce qui vous permet de suivre les livraisons de manière plus fiable. Vous pourrez faire bien comprendre au client sa commande, et vous pourrez lui apporter rapidement des réponses précises lorsqu’il rencontre des difficultés dans la gestion de sa commande.

3.    Digitaliser et simplifier vos processus

En plus de digitaliser vos processus de réception, préparation et expédition de commandes, le logiciel de gestion des stocks vous permet de gérer vos inventaires de façon dématérialisée et automatisée. Vos inventaires sont ainsi réalisés en temps réel à l’aide d’outils digitaux, limitant ainsi les erreurs de comptage et permettant une meilleure analyse des écarts d’inventaire.

Vous gagnez ainsi du temps et de la fiabilité sur vos inventaires, pour une gestion de vos stock optimisée.

4.    Réduire vos coûts

Les outils numériques de gestion des stocks vous permettent d’obtenir des prévisions précises des futures variations de stocks en analysant vos activités passées. De ce fait, vous pourrez savoir quoi faire face aux produits saisonniers et éviter des interruptions coûteuses, qui peuvent vous faire rater des ventes, mais aussi éviter les arriérés de stocks, qui peuvent également entraîner des coûts très élevés. Vous pouvez également suivre les produits périssables pour limiter les déchets et les pertes économiques causés par des stocks excessifs.

5.    Avoir un accès partout et en temps réel

Utiliser une solution SaaS (Software as a Service) pour digitaliser la gestion de vos stocks vous permet de disposer immédiatement de l’outil, sans avoir d’achats ou d’aménagements de structures informatiques à faire au préalable.

Vous obtenez ainsi une solution cloud et mobile, vous permettant de travailler en simultané avec vos collaborateurs, depuis votre entrepôt ou d’autres sites de stockage.

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Le secteur agroalimentaire au togo: defis et perspectives

L’innovation technologique étant au cœur du développement de tout secteur, est-elle au rendez-vous dans le secteur agroalimentaire au Togo ?

Le Togo est un pays de l’Afrique subsaharienne, situé entre le Ghana à l’ouest et le Bénin à l’est. Sa population est estimée à 7 ,9 millions d’habitants, avec une prédominance de la jeunesse (56,1%). L’agriculture contribue pour plus de 38% au PIB national, en occupant le 70% de la population active.

Le secteur agricole togolais constitue depuis un certain nombre d’années le secteur clé pour le développement socio-économique du pays. Il bénéficie de l’appui du gouvernement mais aussi des partenaires internationaux, tels que la Banque Africaine de Développement (BAD), tandis que le Programme National d’Investissement Agricole et de sécurité Alimentaire (PNIASSA) crée en 2009 reste aujourd’hui le seul cadre de référence pour le gouvernement et les bailleurs de fond en matière d’investissement pour booster le secteur agricole au Togo.

LES MECANISMES D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES MIS EN PLACE PAR LE GOUVERNEMENT DANS LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE

L’importance accordée au secteur agroalimentaire par le gouvernement de Lomé fait en sorte que ce secteur occupe aujourd’hui la première place dans son Plan Nationale de Développement (PND). Notamment, l’axe 2 du PND prévoit une amélioration de la productivité agricole (cible de +10% par an), afin de réduire considérablement les déficits de la balance commerciale. La réalisation de ces objectifs devrait se faire, en premier lieu, à travers la mise en place d’agropoles, visant à une meilleure organisation des acteurs et des petits producteurs, mis en réseau autour des chaines de valeurs agricoles et accompagnés par plusieurs instruments de facilitation d’accès aux facteurs de production et aux marchés ; deuxième pilier, l’établissement de zones de transformation agroalimentaire (ZTA) dans les bassins de l’Oti et du Haut-Mono s’insère dans le cadre du Projet de transformation agro-alimentaire du Togo (PTA-Togo) ; finalement, des aménagements hydrauliques seront nécessaires à soutenir la production – à savoir, la construction et la réhabilitation d’ouvrages hydro-agricoles et la gestion durable des bassins hydriques transfrontaliers, qui devraient assurer la disponibilité des ressources en eau pour le développement agricole. D’après le gouvernement de Lomé, la promotion de la dimension d’« agrobusiness » pourrait permettre d’attirer des investissements privés, d’accroître les rendements, de professionnaliser les acteurs agricoles et de créer de nouveaux emplois.

En particulier, pour renforcer le secteur agricole, booster son développement au niveau technique et productif et augmenter sa compétitivité, le gouvernement a introduit un ensemble de mécanismes de soutien et d’accompagnement pour les entreprises existantes et les jeunes entrepreneurs souhaitant créer des entreprises dans le secteur agroalimentaire, afin de faire de ce domaine un secteur à fort potentiel économique et pourvoyeur d’emploi.

Entre les initiatives gouvernementales, on pourrait citer le FAIEJ (Fond d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes), une cellule du ministère du développement chargée de soutenir les jeunes entrepreneurs et d’accompagner les start-up, ainsi que l’ANADEB (Agence National d’Appui au Développement à la Base), visant à supporter l’entrepreneuriat rural, ou bien le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole), fondé sur le partage des risques pour financer le secteur agricole et agroalimentaire, sans oublier la mise en place des agropoles. Tous ces mécanismes se situent dans la ligne droite du Plan National de Développement pour la modernisation du secteur agricole et agroalimentaire.

L’attention apportée par le gouvernement sur le secteur agricole est fondamentale, et la promotion des investissements est tout à fait nécessaire à favoriser la modernisation des systèmes agricoles. L’agriculture traditionnelle, les méthodes archaïques dans la production et dans la transformation ne sont plus d’actualité de nos jours. En clair, il n’y a plus de plus-value, ni de valeur ajoutée, dans le secteur agroalimentaire. Ainsi, pour tirer l’économie vers le haut, le secteur agroalimentaire a besoin d’une innovation et des investissements importants, qui puissent permettre l’utilisation des nouvelles technologies.

IMPACT DE LA TECHNOLOGIE SUR LE PLAN TECHNIQUE – RENFORCEMENT DE CAPACITE

L’utilisation de certaines technologies (telles que des systèmes d’irrigation simples ou d’irrigation goute à goute) a atténué certains problèmes majeurs du secteur agricole togolais. L’acquisition de nouvelles machines de transformation a permis aux entreprises existantes de renforcer leur capacité de production afin d’être compétitif sur le marché, et a favorisé aussi la création de nouvelles entreprises. C’est le cas de l’ANSAT, une structure de l’état qui a récemment connu une augmentation de son rendement, ou bien de la nouvelle société cotonnière du Togo.

En général, l’apparition de nouvelles technologies dans le secteur agroalimentaire du Togo a relancé la modernisation des techniques productives et transformatrices en milieu rural, en accélérant la mécanisation et la mise en place des aménagement hydro-agricoles. Grâce aux nouvelles techniques de production et de transformation, les entreprises se perfectionnent à un rythme exponentiel et mettent sur le marché des produits de qualité et compétitif. Des entreprises comme Minagro, active dans la transformation des céréales en farine enrichie, et Champiso, qui est une entreprise de transformation du champignon en jus, avaient des rendements faibles avec l’utilisation des machines archaïque, aujourd’hui ont vu leur rendement augmenté grâce à l’usage de certaine machine moderne, et ont pu placer dans le marché des produits de bonne qualité.

IMPACT DE LA TECHNOLOGIE SUR LE PLAN COMMUNICATION

La technologie a également joué un rôle important en termes de communication. Elle a eu un impact considérable sur la visibilité des produits agricoles, à la fois au niveau national mais également au niveau international. Elle a permis d’une part la création des plates-formes servant d’échange et de partage d’expérience, et d’autre part la création des vitrines commerciales pour la distribution en ligne de leurs produits. Diantomate, une entreprise de transformation des tomates en purée de tomate, et Choco Togo, qui transforme le cacao en chocolat, ont vu leur visibilité sur le marché améliorée et leur rendement augmenté par l’utilisation de nouvelle technologie de communication.

CONCLUSION

Le secteur agroalimentaire donc est en plein développement au Togo, grâce à l’apparition des nouvelles technologies qui fait de ce secteur un domaine à fort potentiel économique. De plus, il va démontrer une certaine résilience face aux coups de la pandémie : en effet, si le secteur tertiaire va subir une forte baisse en 2020 à cause des impacts multiples de l’émergence Covid-19 dans le pays, la crise économique ne semble pas en mesure d’affecter considérablement la contribution de la production agricole à la croissance (0,9%), représentant autour de 34% du PIB.

Certes, beaucoup reste à faire. Et pourtant, avec le renouvèlement des politiques associé à l’introduction des nouvelles technologies, on peut être confiants dans un développement réel et efficace du secteur agricole et agroalimentaire.

Source : https://www.fondazioneaurora.org/fr/perspectives/publications-fr/le-secteur-agroalimentaire-au-togo-defis-et-perspectives-2/